Devant les relations sociétales de moins en mois vécues mais s’opérant par l’intermédiaire de réseaux numériques, je m’efforce d’entretenir un rapport direct au monde à l’affût de possibles interconnexions avec le vivant. Je scrute mon environnement, je m’ en imprègne. Je me mets dans des situations d’errance où tous les champs d’observation physiques et psychologiques sont sollicités. Le corps sent. Mais direz-vous, tout est question de relation en art. Oui mais… se rapprocher de la Nature, la côtoyer, la laisser se révéler équivaut à s’éloigner de la culture de communication de masse. C’est ma manière de refuser les idées préconçues, les archétypes sociaux, les principes esthétisants qui servent à décorer et les images médiatiques standardisées où toute image est avancée comme vérité.