8 au13 avril 2019
La Cité internationale universitaire de Paris propose à tous les ans une semaine thématique organisée autour d’une réflexion sur les grands défis à relever pour favoriser la paix. L’édition de 2019 fut élaborée autour du thème des ressources naturelles et du développement durable. J’avançai l’idée que « du hérisson à la chauve-souris, nous savons bien peu de choses sur les milieux de vie et les rôles respectifs des animaux dans l’écosystème… La paix, c’est aussi la paix avec les animaux, des êtres dont la vie est de plus en plus compromise par nos façons de vivre ». Un vélo autour de la Cité traite de la sphère interhumaine en priorisant l’échange avec le public, et dans ce cas, présente des planches d’art animalier, prétexte à l’interconnexion. Comme de fait, les informations cocasses et sérieuses fusaient de notre côté, moi et ma collègue, tout autant que de la part des regardeurs.
Mon approche vise à reconsidérer l’art comme une force de la Nature, une énergie essentielle à laquelle nous appartenons et qui pourtant ne se révèle que dans les apparences. Au cœur du mystère de l’existence, l’humain demeure une source d’émerveillement et les animaux se montrent à nous comme des trésors visuels esthétiques inépuisables. Il faut protéger le vivant dans son ensemble, la vie animale et végétale ne pouvant être séparées.
Remerciements à la Cité internationale universitaire de Paris, la Maison des étudiants canadiens (MEC) et le Collège d’Espagne.
Crédit photo Ede Halaszy.