Cylindres de plexiglas, petites bouteilles de verre, collier et laisse de chien, matériaux de remplissage naturels et synthétiques, environ 1,50 x 2,5 x 1,50 m.

2017
Installation d’objets dont les unités sont apparentées entre elles grâce à la forme cylindrique et la transparence des parties. Chaque forme contient un élément chimique qui entre dans la composition du corps et qui est simulé par des produits de peinture et des poudres diverses. Tel que suggéré par le titre, un premier ensemble sert à figurer un être humain et le deuxième, dont la grandeur est moitié moindre sert à figurer un chien, le tout réuni par une laisse et un collier de chien. Étiquetés façon laboratoire, les plus gros contenants correspondent à l’oxygène, l’hydrogène, l’azote et le carbone, les petits récipients à des éléments chimiques ne comptant que pour plus ou moins 1 % de l’ensemble du corps auxquels s’ajoutent 30 min-bouteilles, les quinze traces d’éléments chimiques. Cette installation dévoile la difficulté de faire des pièces installatives ponctuelles à l’extérieur puisque lors de sa présentation, il pleuvait
Relégué à ses produits chimiques, l’être humain qui se profile à l’horizon, pourra-t-il encore être introspectif ? Sera-t-il encore capable d’échanger et d’émettre une critique ? Qu’arrivera-t-il quand l’uniformisation des individus entraînera la perte de dignité et le sens de la faute ?