Acrylique sur toile agrafée, porte, espace mural d’environ 4 x 7 m
1999
Installation peinture sur deux murs et une porte conçue lors de l’exposition Visite libre en tant que membre du collectif Gueule de loup, un regroupement de 11 artistes concernés par le lieu qui désirait approfondir la pratique de l’art in situ. Son mandat était de privilégier l’autoproduction et de développer une attitude nouvelle envers l’événement artistique. Présenté en tant que laboratoire, Visite libre traite de l’habitation comme une aire de vie. On habite une maison ou un condo mais on habite aussi un territoire.
Pour La maîtresse, j’investiguai la perspective frontale en tentant de la renverser pour pénétrer différemment dans la pièce en trompe l’œil où nous surprenons une famille traditionnelle dans l’intimité de leur repas. Dans une note humoristique, la pièce fait aussi référence aux relations conjugales et notre relation avec les animaux. La maîtresse veut aussi poser la question du contrôle de la population dans un lieu donné et de la personne qui n’est jamais maître de soi. Serait-ce le chat qui trône pas loin qui est la maîtresse véritable ?
La faible résolution des images de cette pièce montre à quel point il est difficile d’avoir une documentation adéquate des pièces in situ prouvant que dans le fond, il fallait être là.